Figures emblématiques

Ceux qui ont marqué le plus dans l’histoire de cette famille

  • Jean-Hector (1678-1764), Marquis de la Tour Maubourg, mousquetaire du Roi. Il ; participe à plusieurs campagnes et élevé au titre de Maréchal de France. C’est un homme d’affaires ayant trois résidences, une à Saint-Maurice de Lignon, une à Paris et une à Gueugnon (Saône et Loire). Il fait des transformations importantes à Maubourg, amène un certain confort au château, crée l’Orangerie et fait percer la glacière. Il réalise à Gueugnon des forges et fonderies, grâce au minerai de fer qui est presque à fleur de terre. Il utilise le bois des forêts et des taillis pour combustible et se sert de la voie navigable de l’Auroux en la reliant par un canal pour le transport des produits. Il se marie trois fois, mais ne naissent que des filles. Il cherche alors dans la famille le plus proche parent masculin qui peut lui succéder et trouve Claude Florimont de Coïsse (1712-1790) petit cousin dans l’espérance d’un héritier mâle. (Coïsse, hameau de Arlanc dans le Puy de Dôme). Celui-ci se marie deux fois. Il aura plusieurs enfants nés à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme, dont trois garçons :

 

  • Marie-Charles César (1756-1831), militaire qui siège aux Etats Particuliers du Velay puis aux Etats Généraux et à l’Assemblée Constituante. Il est choisi avec deux autres comme commissaires pour aller chercher le Roi Louis XVI en fuite à Varennes et le ramener à Paris. Il ne vote pas la mort du Roi et s’enfuit en Prusse rejoindre La Fayette. A son retour, il subit contre son gré le Consulat et l’Empire et reprend sa place de Pair de France au retour de Louis XVIII et de Charles X. C’est à son fils Just-Pons Florimont à qui nous devons le château actuel, la citadelle primitive ayant été rasée par les révolutionnaires.

 

  •  Marie-Victor Nicolas (1768-1852). Il combat sous les ordres de La Fayette et participe aux campagnes napoléoniennes. A la bataille de Leipzig, il perd une jambe emportée par un boulet de canon. Après les « 100 jours », le Roi lui confie l’organisation de volontaires royaux et lui donne le poste de Gouverneur des Invalides. C’est grâce à lui que le nom de La Tour Maubourg est donné à de nombreuses casernes, rues (à Paris ou Cannes), et même station de métro

 

  • Just-Charles (1774-1846) rencontre et épouse en exil Anastasie Mottier de la Fayette. C’est de cette union que descend l’ex-reine des belges Paola femme d’Albert II

 

 XIXème siècle : les derniers de la lignée (le marquis et la marquise)

  • César Florimont (1820-1886) né à Dresde. Après une courte carrière militaire contre l’Emir Abd El Kader, il se marie en 1849 avec Anne Mortier de Trévise (petite fille du premier ministre de Louis-Philippe, assassiné à Paris dans un attentat ne lui étant pas destiné). Il fait une carrière politique locale en tant que maire de Saint-Maurice de Lignon et nationale au Conseil Régional de la Haute-Loire et au Corps Législatif. Il est député de la Haute-Loire en 1852.L’Empereur Napoléon III se l’attache comme officier de louvèterie. Sa femme est nommée à son tout, Dame d’Honneur de l’Impératrice Eugénie. Il change de devise par « Pace Bello Que » («grand dans la paix comme dans la guerre « ). Il reprend ainsi la devise d’une de ses propriétés de Bretagne à Kervignac (Morbihan).
  • Jusqu’en 1870, la famille vit paisiblement entourée de ses deux enfants, entre Paris, Saint-Maurice de Lignon, Cannes, Glareins (dans les Dombes non loin de Bourg en Bresse). Le sort s’acharne, ils perdent en 1870, leur fils Just à la bataille de Bellegarde. En 1836, leur fille Nancy qui meurt en couche ainsi que la petite fille qui vient de naitre. Le Marquis reporte sur son gendre, Pierre de Kergorlay, certaines de ses charges (en effet, il deviendra Maire de Saint-Maurice de Lignon). Il meurt en 1886, très affaibli physiquement. La Marquise lui survit jusqu’en 1900, sans héritiers directs. On peut ajouter que la famille s’est éteinte à la mort de Just. Elle recherche alors le plus proche parent de la lignée et le trouve dans la personne de Philippa de la branche des Solignac, mariée au Baron de Framont.

La marquise: une bienfaitrice pour la commune

On ne peut pas garder sous silence ce que la Marquise a fait pour Saint-Maurice de Lignon. Elle donne un bâtiment pour y créer la Mairie, un autre pour l’école, elle participe aux réparations de l’Eglise du village. Très pieuse, elle fait une donation pour la construction du Sacré-Cœur de Montmartre et de l’Eglise d’Ars. Nous avons retrouvé une trace écrite comme une prière à Dieu, derrière un tableau de la Chapelle de Maubourg lors du déménagement. Il faut ajouter que le Marquis est à l’origine de la construction de la gare de Pont de Lignon et du pont suspendu de Confolens, afin de désenclaver cette partie de la vallée de la Loire.