Domaine de Maubourg
(Propriété de la communauté de communes des Sucs - CCDS)
Pour plus d'informations, et notamment pour voir quelques photographies des appartements tels qu'ils étaient meublés jusqu'au décès de la marquise de Latour-Maubourg (26 octobre 1900) :
Croix de Maubourg
Croix du 16ème siècle située à hauteur du carrefour entre le chemin de Maubourg et la rue du Tachon.
Proposée pour un classement au registre des Monuments historiques, la croix de Maubourg n'a pas été retenue bien qu'étant l'un des plus anciens monuments de la commune avec la dernière tour de l'ancien château de Maubourg.
Photographe : Bourbon
Lieu de conservation du tirage
Île-de-France ; Val-de-Marne ; Charenton-le-Pont ; Médiathèque du patrimoine et de la photographie
Date de prise de vue
1945
Chapelle Sainte Marguerite
Les murs de la chapelle sont en pierres apparentes jointées à l’intérieur, recouvertes d’un enduit blanc à l’extérieur. Sa toiture est de tuiles plates.
De chaque côté des murs gouttereaux, on constate la présence de deux vitraux. Au dessus de la porte, on note la présence d’une niche avec la statue de Sainte Marguerite tenant la Croix dans sa main gauche. Cette niche est surmontée d’une croix en pierre monolithique de section octogonale. A l’intérieur, on peut voir le Chemin de Croix et l’Autel en bois sur lequel figure la statue du Christ.
Cette chapelle fut construite en 1729 et dédiée à Sainte Marguerite de la Séauve*. Elle fut restaurée en 1851. En 1953, elle possédait un clocher en bois surmonté d’une croix en fer forgé qui fut remplacé par un clocher en pierre avec une croix en pierre : c’est ce que l’on voit actuellement.
Le mot Séauve vient du latin Silva qui veut dire forêt. Marguerite exerça les fonctions de sacristaine à l’abbaye de la Séauve. Chassée du couvent en raison d’une maladie de peau, elle vint se reposer près d’une fontaine où s’élève aujourd’hui la chapelle commémorant son passage.
Selon la croyance populaire, l’eau de la source posséderait la vertu de soigner les maladies de peau (Voir Gallica - Marguerite de la Séauve - pages 62 et 63).
* NB : “La légende de Marguerite de Maubourg” rapportée par Ulysse Rouchon (1878-1960) - Contes et légendes de la Haute-Loire (Ed. Crépin-Leblond 1947) donne une origine plus ancienne à la fondation de cette chapelle.
Pont de Confolent
Pont de Confolent à Pont-de-Lignon (commune de Saint-Maurice-de-Lignon)
Localisation : entre Saint-Maurice de Lignon et Beauzac (œuvre sur plusieurs communes)
Maître d'œuvre : Adolphe Boulland
Construit en 1863 par l'ingénieur Boulland pour désenclaver Beauzac, ce pont suspendu est un bel exemple de réalisation technique moderne. Les culées sont en maçonnerie.
La longueur totale est de cent quarante mètres, avec chaussée à voie unique.
Deux piles évoquent deux châtelets fortifiés du Moyen-Age, avec faux mâchicoulis et faux créneaux.
Inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 10/09/1990
Mausolée Latour-Maubourg
Il s’agit d’un monument funéraire fermé par une porte en fer ouvragé dont les murs sont en pierres apparentes jointées. Dédié à la famille de Fay de Latour-Maubourg, l’une des plus anciennes du Languedoc, ce mausolée a été érigé en mai 1875.
Dans l’Armorial du Velay de Georges Paul, les armes sont : « de gueules, à la bande d’or, chargée d’une fouine passante d’azur » et la devise est : « Par toute voie chemine ». En dessous de cet armorial se trouve l’inscription « Pace Belloque » qui signifie « grand dans la paix et dans la guerre ».
L’entablement est formé par une ancre de marine qui commémore le souvenir de Jean Philibert de Fay de Latour-Maubourg, chevalier de l’Ordre de St Jean de Jérusalem, grand Maréchal de l’Ordre de Malte en 1759, qui commanda la flotte des galères en de nombreuses batailles.
On note également la présence de deux autres armoriaux dont un sur le côté droit de la porte qui représente les armes des Trévise avec pour devise : « Pro Patria » et l’autre, sur le côté gauche qui représente les armes des Kergolay avec pour devise : « Ayde toi Kergolay : Dieu t’aidera ».
Ce mausolée comprend onze vitraux dont six représentant les armes des Fay de Latour-Maubourg et cinq dédiés à Sancta Maria.
En son sommet on observe une croix en pierre monolithique. A l’intérieur, se trouve un autel en bois surmonté de la Vierge.
Croix de l'arbre
Croix du 17ème siècle présentant un socle en forme de meule à section légèrement tronconique. Un fût supporte le croisillon par l'intermédiaire d'un tailloir sphérique.
Le croisillon est orné d'une gloire et terminé par une sorte de palmette.
La croix de Saint-Maurice, avec cette gloire, rappelle les bijoux du Puy, croix d'or ou émaillées. Cette disposition semble rare pour une croix de carrefour.
La Croix de l'arbre a été classée aux Monuments historiques par arrêté du 23 septembre 1949.